La parfaite parodie du jeu d’horreur ?!
- Auteur : RegaSan
- Publication : 23 avril 2020
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Après le succès des deux premiers épisodes, la sortie d’une suite sur Nintendo Switch, la petite dernière de chez Nintendo, était prévisible. C’est finalement le 31 octobre dernier, pour le jour d’Halloween que sort le titre. Une date de sortie qui semble être tout sauf anodine. Pourtant, le jeu est loin d’être un jeu d’horreur traditionnelle tel les Resident Evil et justement, c’est là qu’est toute sa force. En effet, se voulant la parfaite parodie d’SOS fantôme, on peut se demander si Luigi’s Mansion 3 est une parodie de jeu d’horreur digne de ce nom, ou, s’il se perd complètement dans la masse des jeux de fin d’année.
La tour infernale
Le jeu débute lorsque nos héros arrivent dans ce qui semble être, à premières vues, un fantastique hôtel de plusieurs mètres de haut. Accueilli par un hôte, fort sympathique. Les amis qui étaient venus passer du bon temps ne pouvaient se douter, qu’ils allaient vivres les pires vacances imaginables. Leur hôtel de rêve va vite se transforme en une gigantesque tour fantôme et les fidèles compagnons de notre Luigi vont être kidnappés par un ennemi bien connu de ce dernier.
D’abord, sous le choc, le frère de Mario va rapidement retrouver son ami et bourreau de toujours, le professeur K. Tastroff. Parallèlement à cela, il va découvrir que ses amis non pas seulement disparus, mais que l’hôtel est en réalité infesté de fantômes. Un défi de taille pour Luigi qui devra prendre son courage à deux mains pour aller délivrer ses amis et affronter les sbires d’une directrice folle. C’est aux commandes de Luigi, le personnage peureux de l’oeuvre éponyme que vous serez amené à explorer ces lieux à la recherche de ses compagnons disparus. Heureusement pour lui, il sera accompagné du tout nouveau Ectoblast GL-U.
Le retour de l’Ectoblast
Il s’agit de la toute dernière invention du professeur qui servira à capturer les nombreux fantômes dispersés dans les différents étages, à l’image de son utilité dans les autres opus. En fonction des fantômes, il permet à Luigi d’exploiter leurs faiblesses ou encore l’environnement à sa guise, les repoussant ou les attirants jusqu’à les prendre au piège.
Dans ce but, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à cet aspirateur qui ferait pâlir de jalousie votre homme à tout faire… enfin, si vous en avez un. Parmi ces améliorations, on note principalement, un grappin qui permettra d’agripper des éléments du décore pour les utiliser contre les ennemis ou encore pour récupérer des pièces disponibles.
Sans oublier notre fidèle Gluigi, le double gluant de Luigi et non, ici pas de double maléfique comme Mario, mais bien un allié qui savourera indispensable dans certaines situations, mettant à profit l’environnement. Offrant par la même occasion, un multijoueur au titre. Il sera donc possible de jouer à plusieurs sur une même console, octroyant des fous rires dont vous vous souviendrez. Toutefois, le problème de caméra ne va pas vous aider et bien que de l’amusement sera présent, ça ne sera pas forcément le cas pour le joueur contrôlant Gluigi qui sera souvent spectateur plus que soutiens.
Les Ghostbusters !
Pour l’environnement, il renferme de nombreuses énigmes pas toujours faciles, pour lesquelles le besoin d’utiliser les améliorations opérées par le professeur K. Tastroff se fera sentir. En effet, un besoin particulièrement nécessaire pour débloquer les rubis éparpillés dans chaque étage. De cette manière, les développeurs ont allongé la durée de vie du jeu. Cependant, les emplacements de ces joyaux, peuvent être dévoilés auprès de notre professeur préféré en échange de pièces trouvables dans les niveaux comme évoqué plutôt.
Néanmoins, il est impossible de parler de l’environnement sans mentionner que chaque étage est un véritable labyrinthe se renouvelant à sa façon. D’abord, votre terrain de jeu il deviendra par la suite, votre plus dangereux adversaire. Surtout, lorsqu’il est accompagné d’une caméra qui a tendance à n’en faire qu’à sa tête cherchant la précision durant toute l’aventure. Inutile de préciser que le jeu deviendra extrêmement punitif lorsque vous serez confrontés à plusieurs fantômes notamment certains qui donnent l’impression d’avoir mangé un piment juste avant votre arrivée. C’est à se demander si cet hôtel est vraiment en règle.
Une beauté fantomatique
Toutefois, si le décore fait autant parti du gameplay, c’est à cause des graphismes époustouflants et des paysages divers et variés. Les étages correspondent chacun à un thème qui contrairement à Death Stranding, n’a pas été fini à l’urine. On ne peut nier la profondeur de champ, qui nous ait sans cesse rappelé par l’association de la caméra et de l’aspirateur, qui vous feront lâcher votre manette. Surtout que les étages ne sont pas la seule chose qui diffère dans ce troisième opus. Luigi a aussi droit à une variété d’ennemis, tous plus redoutables les uns que les autres.
Des ennemis, il y en a en effet, un grand nombre. Ces fantômes ne subissent peut-être qu’un léger changement de couleur pour certains, mais pour d’autres ce sera également un changement de forme et de caractéristique qui les rendra méconnaissables. Chacun disposant de sa spécificité et de ses techniques qui mettront notre plombier aux aboie. Mais, c’est sans compter la panoplie d’améliorations qui ne se feront pas prier pour l’aider dans sa quête à la chasse au fantôme. Les boss, quant à eux, sont très différents avec des stratégies et des paternes s’éloignant, mais ils n’en restent pas moins oubliables à l’exception de certains qui sauvent les meubles comme le réalisateur ou encore un Mozart qui risque de vous donner du fil à retordre. Les boss ne sont donc pas aussi marquants que l’univers dans lequel ils se situent mais peut-on vraiment le reprocher ?
Un jeu oubliable ?
En effet, joue-t-on à Luigi’s Mansion pour la trace que ses boss laisseront à notre vie de joueur ? Si tel est le cas, alors autant passer notre chemin, ce n’est pas en cela que brille le titre de Nintendo. Pourtant, le titre est loin d’être avare dans la complexité des combats. Sans être aussi difficile qu’un Dark Souls, ils ont la chance d’obliger le joueur à toujours renouveler sa manière de voir et de jouer au jeu. Malgré tout, le jeu est truffé de défauts et pas des moindres.
Il se trimbale une caméra qui est une horreur et n’évolue pas depuis le premier opus avec des boss oubliables qui, même s’ils diversifient le gameplay, ils ne sont pas pour autant pardonnable et par-dessus tout. Le jeu peut parfois sembler répétitif allant jusqu’à nous faire anticiper l’arrivée de pièges. Il n’empêche qu’on ne peut pas dire que le scénario n’évolue pas. Attention, il ne s’agit pas là d’un The Witcher 3 ou d’un Red Dead Redemption 2, mais le scénario essaie de s’émanciper de ses grands frères. Tout du moins, c’est l’impression qu’il m’a laissé et c’est sur cette impression que je vais le quitter. Donc, si vous avez d’autres questions… Qui s’est qu’on appelle ?!
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