Bates Motel, un exemple de revival.

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Psychose est un monument du cinéma. Autant dire que s'attarder à réaliser un renouveau d'une telle oeuvre qui se suffit à elle même n'est pas chose facile sur le papier. Néanmoins, en l'espace de cinq saisons Bates Motel réussit à offrir un magnifique résultat global. Un succès qui résulte en un seul mot, originalité.

La douche, une scène que tout le monde ou presque doit connaître, simplement entendu des oreilles de ses parents ou même visionné. De ce film est né l'histoire de Norma et Norman Bates, mère et fils gérant d'un hôtel quelque peu lugubre. C'est les prémices de ce qui se passe au sein du film que la série à choisis de raconter, une idée relativement intéressante tant il est intrigant de voir comment un serial killer peut devenir ainsi. 

La description des personnages dans la série est absolument redoutable. Nous savons tous sans avoir vu le film le sort qui attend ce jeune adolescent nommé Norman Bates, cultissime simplement de par son nom. Nous savons qu'il va malheureusement devenir un véritable monstre sanguinaire. Néanmoins, l'écriture des deux personnages que sont Norma et Norman et l'interprétation magistrale offerte par Vera Farmiga et Freddie Highmore ose nous faire se prendre d'affection pour ces deux là. Les personnages secondaires autour d'eux, bien qu'offrant parfois des perspectives intéressantes, ne sont que trop souvent embrumé par la magnifique alchimie transpirant à l'écran entre les deux personnages principaux. 

Episode après épisode, l'évolution vers l'inévitable pour Norman et sa mère se rapproche. Que vous ayez vu ou non le film ne posera aucun souci de visionnage, la série décidant par la suite de s'écarter de l'oeuvre originale. Là où beaucoups de séries aujourd'hui se voit commandé bien trop de saisons et s'essoufle indubitablement, Bates Motel offre une récit qui raconte simplement ce qu'il avait a raconté sans en rajouter inutilement.