Epic Games poursuivi en justice pour ses danses Fortnite

Le succès attire toujours les problèmes, et Epic Games ne fait pas figure d’exception. Depuis sa sortie, le mode Battle Royale de Fortnite ne cesse de faire des émules.

Il n’était certes pas le premier dans son genre (on voit PUBG qui pleure à chaudes larmes de s’être fait volé la vedette sur son propre terrain, par exemple) mais il est le seul à avoir réussi à susciter autant d’intérêt et à avoir su embarquer autant de monde dans ses combats.

Que ça vous donne une idée de la part de marché que peut représenter le Battle Royale
dont Fortnite est seul maître

Beaucoup trop de monde, d’ailleurs, si vous voulez mon avis. Et comme chaque succès fait des envieux, les personnalités qui pourraient posséder ou possèdent effectivement un lien avec l’origine de ce succès (ici, les danses Fortnite extrêmement virales) réclament leur part du gâteau. Un gâteau qui, on le rappelle, avait profité à Epic Games de pas moins d’1 milliard de dollars entre sa sortie en octobre 2017 et juillet 2018.

Les danses Fortnite, qui apparaissent sous forme d’emotes dans le titre d’Epic Games, se vendent en plus comme des petits pains et font flamber les V-bucks.

Mais l’argent qu’elles permettent de ramener jusque dans la poche d’Epic Games ne devrait-il pas revenir à ceux qui les ont pensées, créées et probablement dansées la première fois ? Et bien, chers amis, ce sera au tribunal d’en décider puisque Epic Games est officiellement attaqué en justice par plusieurs de ces créateurs qui comptent bien faire valoir leurs droits.

Les danses que vous pouvez voir in-game vous rappellent sûrement de vagues souvenirs, même à première vue, un sentiment de déjà-vu.

La danse ‘de base’ dans Fortnite, est par exemple inspirée des mouvements d’un acteur de la série Scrubs, Donald Faison.

2 Milly, le rappeur, s’est lui aussi lancé dans cette course folle il y a un mois, pour son « Milly Rock », sans parler du Backpack Kid et de sa danse hypnotique et euh… perturbante ? « The Floss ».

Alfonso Ribeiro s’est aussi rangé au banc des accusateurs (oui non, ça ne se dit pas) et compte bien défendre « The Carlton », sa danse du Prince de Bel-Air.